La réduction des risques de catastrophe commence à l'école
2006-2007 Campagne mondiale pour la prévention des catastrophes
English - Français - Español
Introduction
La campagne en 10 questions
Des faits & des chiffres
Des idées pour l'action
Etude de cas
Evènements
Matériels disponibles en ligne
Version complète
du Kit de Presse
Fformat PDF
English 6MB
Français 7MB
Español 7MB

 
Unité thématique du
Système de la SIPC sur
les connaissances
et l'éducation
coordonnée par:

Organisation des Nations Unies pour l'éducation,
la science et la culture (UNESCO)
www.unesco.org

 
 
Pour de plus amples informations,
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Brigitte Leoni
Tel: +41 22 917 49 68
leonib@un.org

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Tel: +41 22 917 27 89
ngo-fontaine@un.org

UN/ISDR
Palais des Nations
CH 1211 Geneva 10,
Switzerland
Fax: +41 22 917 05 63

 
Etude de cas
 
Soyons préparés
Un projet éducatif sur les catastrophes à Cuba
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Cuba est fortement exposé aux aléas naturels comme les ouragans tropicaux, les inondations, les pluies intensives et les vents violents. Le pays s’attend en moyenne, à chaque saison cyclonique, à un nombre d’ouragans allant jusqu’à 10. Toutefois, la conscience des risques associés aux aléas s’est accrue pendant les dernières années. Et le gouvernement cubain applique désormais des stratégies qui visent à réduire, de manière significative, la vulnérabilité des populations face aux catastrophes. Résultat : moins de personnes et moins d’animaux ont péri, et les pertes en récoltes ont diminué.

A noter que des actions de sensibilisation aux risques de catastrophe ont été également intégrées aux différents programmes scolaires à travers des activités culturelles, des activités de formation, des activités périscolaires et des activités non centrées sur l’enseignant. Ces activités ont porté sur des questions transversales comme la prévention et la préparation aux catastrophes, mais il restait à mettre l’accent sur les liens entre l’éducation et les communautés et le rôle joué par les écoliers, comme acteurs principaux dans tout ce processus.

Un projet d’éducation environnementale, qui porte justement sur ces liens entre écoles et communautés, a été lancé dans la province de Holguin, à l’Est du pays. Intitulé « Soyons préparés », ce projet a été mis en ouvre par des moyens formels, non formels et informels, avec la participation active des enfants et de la communauté en général. Dans le cadre de ce projet, des mécanismes ont été mis en place pour assurer le suivi des actions et des méthodologies ont été adaptées à l’environnement social et local pour répondre aux problèmes de catastrophes naturelles et anthropiques bien précises. Le projet a été mené dans des écoles et communautés pilotes dans les 14 municipalités de la province.

 
 
Gestion locale des risques dans les zones sismiques du Kazakhstan
PNUD Kazakhstan
Ministère des situations d’urgence de la République du Kazakhstan
Société nationale de la Croix-Rouge du Kazakhstan
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En raison de la diversité de son relief, de ses conditions climatiques et de ses infrastructures industrielles, le Kazakhstan est exposé à des risques graves de catastrophe naturelle et anthropique, notamment à des séismes de forte intensité. Plus de 6 millions d’habitants occupent environ 30 pour cent (650.000 km2) du territoire national, et 40 pour cent des installations industrielles sont concentrées dans des zones hautement sismiques.

On estime que dans la capitale Almaty, au moins 200.000 personnes vivent dans des bâtiments reconnus vulnérables aux aléas sismiques, et que près d’un tiers des maisons d’habitation sont menacées de destruction en cas de séisme grave.

Ces chiffres ne prennent pas en compte les infrastructures collectives comme les écoles, les hôpitaux, les centrales électriques et d’autres installations importantes qui sont également fortement exposées aux risques. Comme peu de mesures pourront être prises pour renforcer la protection des constructions existantes contre les séismes, tout effort global de prévention devra d’abord se concentrer sur le renforcement des capacités des organisations locales à répondre aux situations d’urgence.

Le présent document ne porte donc pas uniquement sur les messages éducatifs cruciaux communiqués dans le cadre de l’initiative appelée « Initiative de sécurité sismique pour la Région Asie centrale » (CARESI en anglais), il se penche également sur la promotion des capacités de réponse d’une des principales ONG du pays qui a obtenu de bons résultats dans la préparation et la réponse aux catastrophes, ainsi que dans les services sanitaires.

Un tel renforcement des capacités est couvert justement par un projet en cours de « Gestion locale des risques dans les zones sismiques du Kazakhstan », un projet conjoint du Gouvernement du Kazakhstan et de PNUD Kazakhstan. Ce projet, qui - comme son nom l’indique - vise à appuyer la gestion des risques au niveau local, a été lancé en réponse à une initiative-cadre de l’Unité de prévention des catastrophes du Bureau du PNUD pour la prévention des crises et la reconstruction (PNUD/BPCR/UPC).
 
 
Les écoles résistantes aux cyclones:
un outil au service de l’enseignement primaire pour tous

Fonds d’intervention pour le développement (FID), Madagascar
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Madagascar, une île fortement exposée aux cyclones, est en passe de réaliser l’Objectif du Millénaire d’un enseignement primaire pour tous avant 2015. Le taux de scolarisation, au niveau du primaire, y a connu un grand bond pendant les trois dernières années: il est passé de 53 pour cent en 2002 à 95 pour cent en 2005.

Trois facteurs principaux sont à l’origine de ce grand bond: (1) la distribution gratuite – par l’Etat - de kits scolaires (livres, stylos, etc.) aux familles les plus démunies à des endroits bien choisis ; (2) le recrutement massif d’enseignants du primaire et la formation de ceux-ci ; et (3) la construction de bâtiments scolaires résistant aux catastrophes.
 
 
Protection des écoles et reconstruction post-conflit
Gestion communautaire des catastrophes en Afghanistan
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Séismes, inondations, tempêtes de sable, hiver très rigoureux : telles sont, entre autres, les catastrophes que l’on rencontre fréquemment en Afghanistan. Après vingt ans de guerre et de conflits intérieurs, les écoles ont été les premières à souffrir du manque d’investissement. Les bâtiments scolaires sont vétustes et mal entretenus et les infrastructures sont rudimentaires. L’insuffisance des ressources est telle dans le pays que les administrations locales ne peuvent pratiquement pas entreprendre la réhabilitation des écoles. Les connaissances nécéssaires pour faire de la mitigation et de la préparation sont aussi pratiquement inexistantes.

En 2003, dans le cadre d’un accord entre la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) et le Département afghan de la préparation aux catastrophes (DDP en anglais), SEEDS a entrepris un processus de consultations en vue de l’élaboration d’un Plan national afghan de gestion des catastrophes. L’année suivante, SEEDS a, en collaboration avec MANUA et DDP, disséminé ce plan national en vue d’une gestion communautaire des catastrophes. Parmi les activités de dissémination menées figurent : le renforcement de la prise de conscience et des capacités des ministères d’exécution, des administrations provinciales, des administrations sous-préfectorales et des écoles. Le volet « Ecoles » avait une importance particulière car les écoles étaient perçues comme un trait d’union entre les plans d’intervention de l’Etat et les initiatives communautaires.
 
 
De la réhabilitation à la sécurité
Initiative de protection des écoles au Goudjerat en Inde
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Un séisme dévastateur s’est abattu sur l’Etat du Goudjerat, à l’ouest de l’Inde, en 2001. Cette tragédie a fait beaucoup de morts parmi les écoliers. Un grand nombre de bâtiments scolaires se sont effondrés, et des écoliers et des enseignants ont péri sous les décombres. La mort de 400 écoliers dans la ville d’Anjar est l’une de ces grandes tragédies qui ont secoué les milieux scolaires. Cet événement malheureux est gravé dans la mémoire des survivants. De grands programmes de réhabilitation ont suivi ce séisme, autour desquels ont été rattachés des éléments de mitigation et de préparation aux catastrophes. L’Office de gestion des catastrophes de l’Etat du Goudjerat (GSDMA en anglais) et l’ONG nationale SEEDS ont pris en charge une initiative dénommée « Initiative sur la protection des écoles au Goudjerat », une grande première dans la région.

Le projet s’articule autour de deux préoccupations:

  1. Compréhension du sujet et préparation des écoliers, des enseignants et des parents à la réduction des risques de catastrophe dans les écoles et à des actions appropriées en cas de situation d’urgence
  2. Compréhension de la gestion des catastrophes de la part des enseignants pour qu’ils puissent améliorer leur enseignement sur les catastrophes

La mise en ouvre, sur le terrain, des activités scolaires de préparation aux catastrophes est en cours dans 175 écoles, de même que la formation des enseignants dans 25 districts.

 
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