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Unité thématique
du
Système de la SIPC sur
les connaissances
et l'éducation
coordonnée par: |
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Organisation
des Nations Unies pour l'éducation,
la science et la culture (UNESCO)
www.unesco.org
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Pour
de plus amples informations,
veuillez contacter : |
Brigitte Leoni
Tel: +41 22 917 49 68
leonib@un.org
Laura Ngo-Fontaine
Tel: +41 22 917 27 89
ngo-fontaine@un.org UN/ISDR
Palais des Nations
CH 1211 Geneva 10,
Switzerland
Fax: +41 22 917 05 63 |
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Etude
de cas |
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Soyons
préparés
Un projet éducatif sur les catastrophes à Cuba |
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Cuba est
fortement exposé aux aléas naturels comme les ouragans
tropicaux, les inondations, les pluies intensives et les vents
violents. Le pays s’attend en moyenne, à chaque
saison cyclonique, à un nombre d’ouragans allant
jusqu’à 10. Toutefois, la conscience des risques
associés aux aléas s’est accrue pendant les
dernières années. Et le gouvernement cubain applique
désormais des stratégies qui visent à réduire,
de manière significative, la vulnérabilité des
populations face aux catastrophes. Résultat : moins de
personnes et moins d’animaux ont péri, et les pertes
en récoltes ont diminué.
A noter que des actions de sensibilisation aux risques de catastrophe
ont été également intégrées aux
différents programmes scolaires à travers des activités
culturelles, des activités de formation, des activités
périscolaires et des activités non centrées
sur l’enseignant. Ces activités ont porté sur
des questions transversales comme la prévention et la préparation
aux catastrophes, mais il restait à mettre l’accent
sur les liens entre l’éducation et les communautés
et le rôle joué par les écoliers, comme acteurs
principaux dans tout ce processus.
Un projet d’éducation environnementale, qui porte justement
sur ces liens entre écoles et communautés, a été lancé dans
la province de Holguin, à l’Est du pays. Intitulé « Soyons
préparés », ce projet a été mis
en ouvre par des moyens formels, non formels et informels, avec la
participation active des enfants et de la communauté en général.
Dans le cadre de ce projet, des mécanismes ont été mis
en place pour assurer le suivi des actions et des méthodologies
ont été adaptées à l’environnement
social et local pour répondre aux problèmes de catastrophes
naturelles et anthropiques bien précises. Le projet a été mené dans
des écoles et communautés pilotes dans les 14 municipalités
de la province.
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Gestion
locale des risques dans les zones sismiques du Kazakhstan
PNUD Kazakhstan
Ministère des situations d’urgence de la République
du Kazakhstan
Société nationale de la Croix-Rouge du Kazakhstan |
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En raison de la diversité de son relief, de ses conditions
climatiques et de ses infrastructures industrielles, le Kazakhstan
est exposé à des risques graves de catastrophe naturelle
et anthropique, notamment à des séismes de forte intensité.
Plus de 6 millions d’habitants occupent environ 30 pour cent
(650.000 km2) du territoire national, et 40 pour cent des installations
industrielles sont concentrées dans des zones hautement sismiques.
On estime que dans la capitale Almaty, au moins 200.000 personnes
vivent dans des bâtiments reconnus vulnérables aux aléas
sismiques, et que près d’un tiers des maisons d’habitation
sont menacées de destruction en cas de séisme grave.
Ces chiffres ne prennent pas en compte les infrastructures collectives
comme les écoles, les hôpitaux, les centrales électriques
et d’autres installations importantes qui sont également
fortement exposées aux risques. Comme peu de mesures pourront être
prises pour renforcer la protection des constructions existantes
contre les séismes, tout effort global de prévention
devra d’abord se concentrer sur le renforcement des capacités
des organisations locales à répondre aux situations
d’urgence.
Le présent document ne porte donc pas uniquement sur les messages éducatifs
cruciaux communiqués dans le cadre de l’initiative appelée « Initiative
de sécurité sismique pour la Région Asie centrale » (CARESI
en anglais), il se penche également sur la promotion des capacités
de réponse d’une des principales ONG du pays qui a obtenu
de bons résultats dans la préparation et la réponse
aux catastrophes, ainsi que dans les services sanitaires.
Un tel renforcement des capacités est couvert justement par
un projet en cours de « Gestion locale des risques dans les
zones sismiques du Kazakhstan », un projet conjoint du Gouvernement
du Kazakhstan et de PNUD Kazakhstan. Ce projet, qui - comme son nom
l’indique - vise à appuyer la gestion des risques au
niveau local, a été lancé en réponse à une
initiative-cadre de l’Unité de prévention des
catastrophes du Bureau du PNUD pour la prévention des crises
et la reconstruction (PNUD/BPCR/UPC). |
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Les écoles
résistantes aux cyclones:
un outil au service de l’enseignement primaire pour tous
Fonds d’intervention pour le développement (FID), Madagascar |
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Madagascar,
une île fortement exposée aux cyclones,
est en passe de réaliser l’Objectif du Millénaire
d’un enseignement primaire pour tous avant 2015. Le taux de
scolarisation, au niveau du primaire, y a connu un grand bond pendant
les trois dernières années: il est passé de
53 pour cent en 2002 à 95 pour cent en 2005.
Trois facteurs principaux sont à l’origine de ce grand
bond: (1) la distribution gratuite – par l’Etat - de
kits scolaires (livres, stylos, etc.) aux familles les plus démunies à des
endroits bien choisis ; (2) le recrutement massif d’enseignants
du primaire et la formation de ceux-ci ; et (3) la construction de
bâtiments scolaires résistant aux catastrophes. |
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Protection
des écoles
et reconstruction post-conflit
Gestion communautaire des catastrophes en Afghanistan |
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Séismes, inondations, tempêtes de sable, hiver très
rigoureux : telles sont, entre autres, les catastrophes que l’on
rencontre fréquemment en Afghanistan. Après vingt ans
de guerre et de conflits intérieurs, les écoles ont été les
premières à souffrir du manque d’investissement.
Les bâtiments scolaires sont vétustes et mal entretenus
et les infrastructures sont rudimentaires. L’insuffisance des
ressources est telle dans le pays que les administrations locales
ne peuvent pratiquement pas entreprendre la réhabilitation
des écoles. Les connaissances nécéssaires pour
faire de la mitigation et de la préparation sont aussi pratiquement
inexistantes.
En 2003, dans le cadre d’un accord entre la Mission d’assistance
des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) et le Département
afghan de la préparation aux catastrophes (DDP en anglais),
SEEDS a entrepris un processus de consultations en vue de l’élaboration
d’un Plan national afghan de gestion des catastrophes. L’année
suivante, SEEDS a, en collaboration avec MANUA et DDP, disséminé ce
plan national en vue d’une gestion communautaire des catastrophes.
Parmi les activités de dissémination menées
figurent : le renforcement de la prise de conscience et des capacités
des ministères d’exécution, des administrations
provinciales, des administrations sous-préfectorales et des écoles.
Le volet « Ecoles » avait une importance particulière
car les écoles étaient perçues comme un trait
d’union entre les plans d’intervention de l’Etat
et les initiatives communautaires. |
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De
la réhabilitation à la sécurité
Initiative de protection des écoles au Goudjerat en Inde |
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Un séisme dévastateur s’est abattu sur l’Etat
du Goudjerat, à l’ouest de l’Inde, en 2001.
Cette tragédie a fait beaucoup de morts parmi les écoliers.
Un grand nombre de bâtiments scolaires se sont effondrés,
et des écoliers et des enseignants ont péri sous
les décombres. La mort de 400 écoliers dans la ville
d’Anjar est l’une de ces grandes tragédies qui
ont secoué les milieux scolaires. Cet événement
malheureux est gravé dans la mémoire des survivants.
De grands programmes de réhabilitation ont suivi ce séisme,
autour desquels ont été rattachés des éléments
de mitigation et de préparation aux catastrophes. L’Office
de gestion des catastrophes de l’Etat du Goudjerat (GSDMA
en anglais) et l’ONG nationale SEEDS ont pris en charge une
initiative dénommée « Initiative sur la protection
des écoles au Goudjerat », une grande première
dans la région.
Le projet s’articule autour de deux préoccupations:
- Compréhension du sujet et préparation des écoliers,
des enseignants et des parents à la réduction des risques
de catastrophe dans les écoles et à des actions appropriées
en cas de situation d’urgence
- Compréhension de la gestion des catastrophes de la part
des enseignants pour qu’ils puissent améliorer leur
enseignement sur les catastrophes
La mise en
ouvre, sur le terrain, des activités scolaires
de préparation aux catastrophes est en cours dans 175 écoles,
de même que la formation des enseignants dans 25 districts.
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